Déficience langagière

Pourquoi des classes langagières

Un service de classe spécialisée adapté spécifiquement aux besoins et aux caractéristiques des élèves ayant une déficience langagière. « La classe langage » offre à l’élève un environnement riche en communication intégrée à des contextes d’apprentissage signifiants et à des approches pédagogiques qui tiennent compte des caractéristiques cognitives et des capacités de l’élève.

Un déficit neurologique durable des habiletés verbales par rapport aux normes établies pour l’âge. Peut toucher la compréhension et l’expression du langage ou uniquement l’expression

Un trouble de langage d’origine primaire*

Troubles associés possibles

Trouble de mémoire de travail

Trouble d’abstraction et de généralisation

Trouble de séquentiation

Trouble déficitaire de l’attention

Trouble de perception auditive

Troubles moteurs

Dysphasie versus trouble de langage atypique

La dysphasie est un trouble primaire du langage. C’est-à-dire qu’elle ne peut s’expliquer par aucun des éléments suivants: un déficit auditif, une malformation des organes, une insuffisance intellectuelle, une lésion cérébrale, un trouble envahissant du développement, un trouble d’apprentissage généralisé, une carence grave affective ou éducative. Les troubles du langage découlant d’une de ces conditions sont des troubles de langage secondaires à ladite condition et ne sont donc pas de la dysphasie. La dysphasie peut toutefois coexister avec une de ces déficiences.

Les troubles de langage, qu’ils soient primaires ou atypiques, sont persistants malgré une intervention orthophonique. L’élève évolue, mais demeure en deçà de ce qui est attendu pour l’âge. De plus, dans plusieurs des cas, le développement du langage ne suit pas le développement normalement attendu.

Les retards de langage, quant à eux, sont des difficultés de langage

se résorbant habituellement avant l’âge de 7-8 ans avec l’aide d’une

orthophoniste.

Causes possibles à la dysphasie

Multifactorielles (génétique, environnementale et développementale)

Prévalence

5 à 10 % des jeunes d’âge préscolaire(à des degrés divers)

2 à 5 garçons pour 1 fille

Facteurs influençant l’évolution de la dysphasie

Potentiel intellectuel

Capacités d’adaptation de l’enfant et de son entourage

Conditions pédagogiques

Sévérité du déficit verbal et des facteurs associés

Bagage socioculturel

Compréhension que l’enfant dysphasique a de son problème

Impacts de la dysphasie

Sur les apprentissages scolaires:

Sur la socialisation

Difficultés à lire et à écrire

Difficultés avec les concepts mathématiques

Échec scolaire

Difficultés vécues par les parents d’adolescents dysphasiques

Inquiétude par rapport à l’avenir (emploi)

Deuil par rapport à la scolarisation de leur enfant

Complexité de la dysphasie

Forces de l’élève dysphasique

Grand désir de communiquer

Motivation à apprendre

Intelligence non-verbale normale si stimulée

Bon sens de l’observation

Il arrive que parfois, suite à une série d’échecs, les forces mentionnées ci-haut soient moins apparentes chez certains élèves du secondaire.